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Serres-sur-Arget. À la rue, la fondatrice de Libre en Barguillère lance un SOS - ladepeche.fr

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À 8 mois, Alexa est encore trop jeune pour savoir si, plus tard, elle voudra sauver des chevaux comme maman. Mais ce qui est sûr, c’est que son avenir passe déjà par le fait d’avoir un toit sur la tête début août.

Johanna a du mal à la serrer dans ses bras à cause du poignet gauche qu’elle s’est fracturé à six endroits il y a trois semaines. Mais c’est bien le moindre de ses problèmes.

Dimanche dernier, au lendemain du dixième anniversaire de Libre en Barguillère, l’association qu’elle a créée à Serres-sur-Arget, Johanna a appris qu’elle avait dix jours pour quitter la maison qu’elle occupait à titre gracieux depuis novembre 2019. Impossible de faire autrement avec la légitime propriétaire contrainte de déménager elle-même dans l’urgence.

Seulement voilà, pas facile de retrouver un logement si vite pour un couple avec trois enfants, même avec 3 000 € de revenus par mois. "Il faut dire que, si Steven a 1 700 € net de salaire par mois en CDI, moi je touche 900 € d’allocation adulte handicapée. Et donc, le dossier ne passe pas au niveau des agences immobilières. Pourtant, même si, dans l’idéal, on cherche un loyer autour de 600 € par mois, on pourrait payer jusqu’à 900 €", soupire cette jeune maman qui veut encore croire en ses rêves.

Car il y a une autre difficulté dans l’histoire. La vocation de Lire en Barguillère est de sauver des chevaux maltraités pour les retaper et leur trouver de nouveaux propriétaires prêts à les adopter. Or, elle en a 26, actuellement, en pension sur des terrains dont elle dispose en Barguillère mais aussi aux Issards et à Escosse. "On fonctionne avec les dons, les adhésions et les adoptions", précise Johanna. A ses côtés, une cliente devenue bénévole de l’association après avoir racheté Volcan, un Appaloosa aveugle de 10 ans. Impossible pour elle de lui offrir un toit. Alors, à défaut, elle soutient moralement la jeune mère de famille qui a décidé de consacrer sa vie aux chevaux.

"Un corps de ferme, ce serait bien pour nous, poursuit Johanna. Si possible, à Serres-sur-Arget, mais sinon, entre ici et Mirepoix, ça irait." Un appel lancé comme une bouteille à la mer. Pour permettre à l’association de se remettre en selle.

Contact de l’association Libre en Barguillère : 06 85 42 64 81.



July 25, 2020 at 10:07AM
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