Dimanche encore, les obsèques de plusieurs victimes de l’explosion du port de Beyrouth se sont déroulées dans plusieurs églises de la ville. Retransmises par les télévisions locales, elles ont refait couler les larmes et ranimer la rage des Libanais, encore en état de choc avant de faire leur deuil. Le 4 août 2020 est entré dans l’histoire des Beyrouthins comme le 11 septembre 2001 des New-Yorkais ou le 13 novembre 2015 des Parisiens. Chaque survivant raconte où il se trouvait à ce moment-là. Comment il a échappé à la mort en passant du salon à la cuisine, évitant ainsi d’être atteint par les baies vitrées soufflées par l’explosion. Ou comment il a survécu en étant parti du bureau quelques minutes avant.
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Beyrouth, qui a si souvent plié dans le passé, a cette fois rompu. La capitale longtemps la plus fringante et pimpante du monde arabe est en miettes. Car même si elle a connu bien d’autres jours noirs pendant la guerre civile (1975-1990), sou
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August 10, 2020 at 02:11AM
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Beyrouth dans la rue - Libération
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