La rue Michâtel est une perle rare. De fait, les rues qui ont traversé les siècles en gardant le même nom ne sont pas courantes.
Autre particularité, son tracé qui n’a jamais varié depuis l’époque romaine lorsqu’elle partageait, en deux parties presque égales, le castrum romain.
C’est de cette situation géographique qu’étymologiquement elle tire son nom : « mi-châtel : moitié du castrum ».
Sa partie ancienne, celle qui n’a pas souffert de l’incendie de juin 1940, comporte quelques bâtiments intéressants, d’anciens hôtels canoniaux comme ceux situés aux angles des rues Michâtel, du Murot et rue Liouville.
L’ancienne gendarmerie fut construite à la fin du XIXe siècle sur les ruines du couvent des Bénédictines de l’Adoration Perpétuelle du Saint Sacrement, couvent qui avait été fondé en 1664.
En vis-à-vis, on peut admirer un magnifique hôtel Renaissance dont une partie a été scandaleusement détruite après la guerre pour permettre l’élargissement de la chaussée.
Sur sa façade, on aperçoit trois cartouches où sont inscrites une date « 1550 » et deux devises : « fortuna comite » (Que la fortune t’accompagne) et « festina lente » (Hâte-toi lentement). Le père de Bossuet a habité cette demeure lorsqu’il était membre du parlement de Metz.
July 18, 2020 at 10:05PM
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Société | Les particularités de la rue Michâtel - Est Républicain
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